Les critères à vérifier et à respecter pour l’achat de vos huiles essentielles
La première chose à vérifier est que l’huile essentielle que vous achetez n’est pas issue d’une plante en voie de raréfaction ou d’extinction. Trop de plantes ont été trop ou mal cueillies…
L’identification de la plante aromatique dont est extraite l’huile essentielle doit être indiquée sur le flacon selon ce qu’on appelle « la dénomination binomiale internationale. »
C’est à dire le nom de genre de la plante suivi du nom d’espèce. Par exemple pour le Romarin : Rosmarinus (genre) officinalis (espèce).
Cette information est indispensable pour connaître la composition, les propriétés, les indications et contre-indications de l’huile essentielle que l’on utilise.
L’origine géographique de la plante aromatique doit être mentionnée sur l’étiquette.
Chaque espèce se développe dans un environnement spécifique (biotope) et élabore une essence d’une composition particulière dont les caractéristiques en dépendent.
Le mode de culture et de récolte doivent être indiqués.
Ce critère permet de connaître quelle quantité de pesticides ou d’engrais de synthèse est susceptible de contenir la plante.
Il s’agit donc de préciser l’environnement dans lequel s’est développée la plante aromatique :
sauvage, semi-sauvage, de culture biologique, de culture classique.
La partie de la plante qui est distillée.
La composition biochimique d’une HE ainsi que ses propriétés peuvent varier en fonction de la partie de la plante distillée.
Par exemple, Citrus aurantium var. amara, la distillation des feuilles donnent le Petitgrain bigarade, la distillation des fleurs donnent le Néroli et l’expression des zestes donnent l’Oranger amer, aux propriétés distinctes.
La spécificité biochimique ou le chémotype de l’HE.
Prenons l’exemple de Rosmarinus officinalis :
Si ce Romarin provient d’Afrique du Nord, l’HE contiendra majoritairement du cinéole et elle sera fluidifiante et expectorante.
Si ce Romarin vient de Corse, l’HE contiendra de la verbénone et sera recommandée pour ses propriétés hépatoprotectrices.
Si ce Romarin croît dans le Sud-Est de la France ou en Espagne, l’HE contiendra une majorité de camphre, elle sera hépatotoxique si utilisée de façon prolongée et sera indiquée en massage pour faciliter le travail musculaire.
Une technique est utilisée à cet effet, la chromatographie en phase gazeuse.
Elle permet de séparer toutes les molécules 
d’une HE les unes des autres, de les identifier et donner leurs concentrations respectives.
Elle est indispensable pour connaître les propriétés pharmacologiques de l’HE utilisée.
Cette liste n’est pas exhaustive mais c’est déjà une bonne base pour choisir vos huiles ! 
Toujours prendre conseil pour les femmes enceintes et allaitantes, les enfants, les personnes allergiques, asthmatiques, épileptiques et en cas de prises de médicaments.
Ces informations ne sont donnés qu’à titre indicatif et ne constituent en aucun cas une prescription médicale, ni ne se soustrait à un avis médical. N’hésitez jamais à consulter un professionnel de santé.